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Au programme du festival Musica qui se tient à Strasbourg du 15 septembre au 2 octobre se succèdent pléthore d’artistes, chanteurs, comédiens et musiciens. Entre les artistes français se sont glissées plusieurs différentes nationalités, dont celle de la compositrice japonaise Kaija Saariaho.

Only the sound remains, la fusion du théâtre japonais classique avec l’opéra contemporain

Née du désir de rencontre des genres, des cultures et des époques, la compositrice de l’opéra crée ainsi une œuvre à la fois visuelle et auditive inédite, invitant le spectateur au cœur de deux histoires aussi mystiques qu’initiatiques.

Only the sound remains a pour objectif d’être une œuvre délicate et où le spectateur se retrouve plongé au cœur d’un instant intime. Pourtant, Kaija Saariaho ne souhaite pas se cantonner aux petites salles. Son but est d’arriver à retranscrire cette même intimité, mais entre les murs d’une grande salle de spectacle.

Pour ce faire, la pièce proposée dans le cadre du festival Musica est rythmée par la flûte comme prolongement du souffle humain, mais également par une série d’instruments à percussion et  d’un quatuor à corde. Il semble également important de noter l’utilisation d’un kantele, instrument à cordes traditionnel finlandais.

Parfait mélange entre une inspiration puisée dans les racines japonaises et la musique européenne, qu’elle soit ancienne ou contemporaine, Only the sound remains est une expérience unique à découvrir. Son attrait réside tout autant dans sa pluralité que dans l’aspect plus accessible et compréhensible du théâtre nô, théâtre japonais traditionnel qui échappe souvent à la compréhension des étrangers.

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De l’histoire d’un guerrier défunt à la danse d’un ange

L’opéra est composé de deux pièces emblématiques du théâtre nô japonais. Alors que la première est sombre et énigmatique, terminant dans une ombre noire inconnue, la seconde est plus légère et lumineuse, menant à la repentance pour faire entrevoir à l’humain la grâce des cieux.

La première raconte l’histoire de Tsunemasa, un guerrier mort au combat. Alors qu’un moine dépose le luth du guerrier en offrande devant l’autel du défunt, le fantôme de celui-ci apparaît.

Tsunemasa est alors heureux de retrouver son luth et se met à en jouer. Il raconte au moine ses regrets, la beauté de la nature, la sensation du vent et le gazouillement des oiseaux qui lui manquent. Les paroles de Tsunemasa sont empreintes de regrets et lui-même a honte de son comportement. L’ombre autour du fantôme grandit, jusqu’à englober la scène et faire disparaître Tsunemasa.

La seconde histoire quant à elle suit un pêcheur qui trouve un habit de plume suspendu à une branche. Il s’en empare jusqu’à ce qu’une ange apparaisse, et lui demande de lui remettre l’habit, car l’ange en a besoin pour remonter aux cieux.

Le pêcheur répond qu’il accepte, mais à condition que l’ange danse pour lui. Lors de la chorégraphie, une multitude de bénédictions et de trésors tombent du ciel avant que l’ange n’y remonte.

Informations pratiques

Lieu

Le Maillon – Strasbourg

Date et heure

Vendredi 16 septembre 2022 à 20h30

Dimanche 18 septembre 2022 à 15h00

Durée de la représentation : 2h15

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Langue

Anglais, surtitré en français

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Nour H. Bakhos

Rédactrice depuis plus de trois ans, l'actualité, l'entreprenariat et l'histoire sont mes passions. Flâneuse, bosseuse et amoureuse de l'écriture, je sillonne le web sans jamais m'en lasser !

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