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Séisme à Strasbourg : les habitants effarés devant une révélation à peine croyable

Plusieurs séismes ont été notés ces derniers mois dans la ville de Strasbourg et ses environs. Alors que la cause naturelle paraissait comme une évidence, un rapport d’experts rendu public par la préfecture du Bas-Rhin fait trembler les strasbourgeois : les séismes à répétition auraient été causés par l’entreprise Fonroche Géothermie (GéoRhin). 

Des séismes destructeurs qui ont touché plus de 3900 habitants

Depuis novembre 2019, la ville de Strasbourg connaît des séismes à répétition d’une intensité variable. Au départ, un séisme de magnitude de 3,9 sur l’échelle de Richter s’est déclaré sur la commune de Vendenheim, à 15 km de Strasbourg, là où se situe le puits de géothermie exploité par la filiale Fonroche.

Alors que l’on pensait cet épisode isolé, plusieurs autres secousses se sont déclarées, notamment le 4 décembre lorsque la ville de Strasbourg s’est vue victime de trois séismes consécutifs de magnitude de 3,5. Face à l’irrégularité de ses phénomènes et à la panique ambiante, Fonroche Géothermie reconnaît son implication et annonce l’arrêt momentané de ses activités.

La compagnie Fonroche sur le banc des accusés

Malgré son mea culpa fin 2020, la compagnie Fonroche Géothermie réfute sa culpabilité dans certains séismes. Selon la société, le premier séisme de magnitude 3,9 était d’origine naturelle et les secousses provoquées par la suite seraient dues au test exigé par l’Etat pour tenter de déterminer la cause des premières secousses. 

« Des écarts importants et un manque de transparence »

Le rapport d’experts rendu public ce 5 mai lève toutefois le voile sur l’affaire. Le rapport évoque « des indices concordants » et un taux de « sismicité persistante » que Fonroche aurait dû prendre en compte afin d’éviter les séismes.

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Les experts sont catégoriques : c’est bien l’activité de GéoRhin qui a causé les secousses. Tout porte à croire que la pression d’injection dans le puits de géothermie était sensiblement plus élevée que la norme, un écart jugé illégal et qui aurait provoqué des secousses sismiques.

La préfète du Bas-Rhin a demandé sans succès la fermeture de la géothermie, le tribunal de Strasbourg ayant statué en faveur de GéoRhin. À l’heure ou la centrale fonctionne sur un protocole de sécurité, ce dernier rapport pourrait changer le cours des événements. 

Une affaire à suivre.

Nour H. Bakhos

Rédactrice depuis plus de trois ans, l'actualité, l'entreprenariat et l'histoire sont mes passions. Flâneuse, bosseuse et amoureuse de l'écriture, je sillonne le web sans jamais m'en lasser !

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