Dites définitivement adieu aux compteurs Linky en 2025 : Cette nouvelle décision de justice va ravir les strasbourgeois

Une décision inédite qui pourrait faire jurisprudence

L’affaire Joseph Cascina marque une étape majeure pour les opposants aux compteurs Linky. Ce résident de la Loire devient le premier Français à obtenir, par voie judiciaire, le retrait du compteur intelligent installé à son domicile. Sa victoire met en lumière les enjeux autour de l’électrosensibilité et suscite l’espoir chez de nombreux citoyens confrontés à des symptômes similaires.

Une victoire individuelle contre Enedis

Après trois ans et demi de cohabitation avec un compteur Linky, Joseph Cascina déclare avoir développé des troubles graves : acouphènes, fatigue chronique, maux de tête. Il attribue ces effets à l’exposition aux ondes électromagnétiques émises par l’appareil.

Le tribunal de Saint-Étienne, suivi de la cour d’appel de Lyon, lui a donné raison, en exigeant le retrait du compteur et l’installation d’un ancien modèle électromécanique. Cette décision ouvre la voie à d’autres actions en justice.

Une jurisprudence naissante pour les usagers sensibles

La reconnaissance juridique du lien entre les symptômes d’électrohypersensibilité et le compteur Linky constitue une première en France. Jusqu’à présent, Enedis s’appuyait sur des études rassurantes pour nier tout risque sanitaire.

Mais ce jugement prouve qu’un dossier médical argumenté peut peser dans la balance. Le collectif Stop Linky 5G Loire y voit une avancée pour simplifier les recours des citoyens concernés.

Pourquoi le compteur Linky fait débat ?

Installé pour moderniser la gestion énergétique, le compteur Linky permet une transmission automatique des données de consommation. Il promet une gestion plus précise de l’énergie et une facturation adaptée.

Cependant, il fait l’objet de polémiques depuis son déploiement. Les opposants pointent des risques sanitaires, un manque de transparence sur les données personnelles, et une absence de consentement clair lors de l’installation.

Focus sur l’électrohypersensibilité (EHS)

L’EHS, ou intolérance aux champs électromagnétiques, reste un sujet de controverse. Les symptômes rapportés incluent migraines, insomnie, vertiges et isolement social. Aucune preuve scientifique définitive n’a encore établi un lien de causalité direct avec les ondes, mais les signalements se multiplient.

L’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire) poursuit ses recherches avec une étude nationale attendue pour 2025.

Une avancée judiciaire aux répercussions élargies

Ce jugement met en lumière la nécessité d’une prise en compte des sensibilités individuelles par les fournisseurs d’énergie. Il soulève aussi des questions sociétales sur l’impact des technologies connectées sur la santé.

Au-delà de l’enjeu personnel, cette affaire pourrait influencer les politiques publiques et inciter à plus de flexibilité dans l’adoption des outils numériques.

Des procédures encore longues pour les autres plaignants

La décision favorable à Joseph Cascina constitue un espoir, mais les démarches restent complexes pour les autres citoyens. Il faudra sans doute adapter les procédures et favoriser un dialogue plus ouvert entre usagers et fournisseurs.

Trouver un équilibre entre innovation technologique et respect des sensibilités individuelles semble être la clé pour apaiser les tensions.

Vers une énergie connectée mais inclusive ?

L’affaire Cascina pourrait marquer le début d’une nouvelle approche de la transition énergétique, plus inclusive et à l’écoute des citoyens. Dans un monde de plus en plus connecté, il devient essentiel de conjuguer modernisation, transparence et préservation de la santé publique.